La pandémie du nouveau coronavirus ne sera jugulée qu’au prix de mesures de précaution connues, la distance sociale et l’hygiène des mains.
L’école obligatoire a repris en mode alterné ce lundi 1 1 mai. La rentrée post-obligatoire se fera le 8 juin si tout va bien. L’enseignement des comportements de précaution auprès des enfants est une affaire cantonale. Le bâti scolaire est par contre de responsabilité communale. La décision n°170 du 30 avril du Conseil d’État régit les « Dispositions d’application des mesures sanitaires et organisationnelles dans le cadre de la reprise progressive de renseignement présentiel ». Ce document fait partie du plan de protection cantonal COVID-19 et mentionne les aménagements visant à protéger enseignants, personnel administratif et élèves. La municipalité n’ayant pas communiqué à ce propos, cette dernière peut-elle répondre aux questions suivantes :
- Les adaptations architecturales ont-elles été faites et selon quelle collaboration avec les autorités cantonales et les directions d’établissements ? Il s’agit notamment d’équiper les guichets des secrétariats de plexiglas, de réaménager les salles des maîtres et autres salles communes, de rajouter des points d’hygiène des mains et de fournir des poubelles fermées.
- Les préaux ont-ils été adaptés comme décrit au point 2c de ladite décision « afin d’éviter le mélange des groupes ou des classes » ?
- La commune a-t-elle renforcé les équipes de nettoyage des écoles vu que les directives cantonales sont sur ce point largement supérieures aux exigences habituelles : « tes locaux, les surfaces (…) les interrupteurs, les poignées de porte et de fenêtre, les rampes ainsi que les infrastructures sanitaires et les lavabos doivent être nettoyés à intervalles réguliers, deux fois par jour (…) le nettoyage des sols s’effectue une fois par jour ». La décision cantonale stipule encore pour ce point qu’en « cas de manque de personnel d’entretien, d’autres personnels communaux peuvent être sollicités ».
- Si la commune doit engager du personnel en renfort peut-elle s’engager à donner une préférence aux habitantes de notre ville ?
- La prévention des infections est un domaine très important mais complexe. Pour toutes ces questions, les structures socio-sanitaires se réfèrent à l’unité cantonale HPCI (hygiène, prévention et contrôle de l’infection). Qu’en est-il des écoles et de l’administration communale en général ?
- Qui contrôle le respect de l’application des directives cantonales et des mesures d’hygiène et de prévention des infections au sein de la commune?
- Et enfin, la municipalité compte-t-elle communiquer à ce sujet, sujet sensible s’il en est, afin d’informer ses citoyennes et citoyens ?
Une réponse orale est suffisante en vous remerciant de votre attention.
Interpellation déposée pour le groupe socialiste au Conseil communal du 14 mai 2020
Caroline Gigon